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ARA project : À la rescousse des aras de Buffon

À une certaine époque, des milliers d’aras de Buffon volaient librement dans le ciel du Costa Rica. Aujourd’hui, il n’en reste qu’environ 300 dans la forêt de ce petit pays d’Amérique centrale. Le déboisement, plus particulièrement l’exploitation forestière commerciale de l’amandier des montagnes, dont l’ara de Buffon se nourrit et se sert pour fabriquer son nid, ainsi que le braconnage endémique ont pratiquement anéanti cette espèce, autrefois florissante.

Mark Hagen, directeur de la recherche à Rolf C. Hagen inc. et à l’Institut Hagen de recherche en aviculture (HARI), s’est rendu au Costa Rica pour voir les mesures prises par les groupes de conservation locaux afin d’empêcher que cette magnifique espèce disparaisse.

Refuge pour oiseaux dans les collines

ARA Project - Great Green MacawMark a visité le refuge pour oiseaux ARA Project, à Alajuela, à 20 kilomètres au nord-ouest de San José, où les gens travaillent d’arrache-pied pour sauver les oiseaux en voie de disparition.

Établi dans les collines d’Alajuela de Río Segundo, ce centre s’occupe de la reproduction et de l’élevage des aras de Buffon et des aras rouges (une autre espèce vulnérable en voie de disparition), pour ensuite les relâcher dans la nature.

Le refuge a été fondé dans les années 1980 par Margot et Richard Frisius, des expatriés des États-Unis qui ont acheté une terre sur laquelle ils ont bâti un parc zoologique afin de prendre soin des perroquets abandonnés ou confisqués aux braconniers.

Avant de rendre l’âme, les fondateurs ont donné le contrôle du centre à ARA Project, un organisme sans but lucratif dévoué à la conservation des aras. Celui-ci a mis sur pied un programme de réintroduction des aras rouges et élève le plus grand nombre d’aras de Buffon en captivité au monde.

Scarlet Macaw pair bonding cage
Cage destinée à la création de liens entre couples d’aras.

[Traduction] « J’ai été très impressionné de voir une centaine de couples d’aras rouges d’Amérique centrale et un groupe remarquable d’aras de Buffon aussi dynamiques. En plus, ils se reproduisent, car j’ai vu des douzaines d’oisillons aux yeux noirs », a dit Mark Hagen.

« Le centre est muni d’immenses volières de 12 à 15 m (de 40 à 50 pi) destinées à la création de liens entre les couples d’oiseaux. Des aires de nidification ont également été ajoutées dans une volière de colonies grâce auxquelles des bébés sont nés il y a quelques saisons. Maintenant, nous voyons des couples d’oiseaux dans de grandes volières de colonies, ce que je n’aurais jamais cru possible pour les aras », a-t-il ajouté.

Travail long et ardu

Réintroduire des aras dans la nature prend du temps et requiert énormément d’efforts de la part d’une grande équipe de héros méconnus, dont la majorité sont des bénévoles motivés par l’altruisme et le sens du devoir accompli en aidant une bonne cause.

Il s’agit de gens comme Chris Castles, codirecteur du ARA Project. Lui et son équipe se lèvent habituellement à 5 h pour nourrir les oiseaux, et leur journée de travail se termine souvent à minuit. Ils n’ont aucun salaire (seulement logés et nourris) et vivent dans des conditions extrêmement simples.

[Traduction] « Dans les dix dernières années, le refuge a relâché 130 aras dans la nature, dont 80 qui y ont survécu. Dix aras de Buffon ont également été libérés pour la première fois », a dit Mark.

« Le centre possède trois sites du lâcher au Costa Rica. Certains des oiseaux relâchés ont été nourris à la main, alors ils restent près des sites pour s’approvisionner aux postes d’alimentation, qui contiennent un mélange d’amandes de palme, de fèves et de fruits locaux avec vitamines ajoutées, préparé par Chris et son équipe dévouée aux oiseaux. »

« Étonnamment, les aras en captivité qui ont été nourris à la main se reproduisent maintenant dans la nature, ce qui n’a jamais été vu auparavant », a souligné le directeur de l’institut HARI.

Nourriture pour oiseaux affamés

Le centre a besoin d’une grande quantité de nourriture et de vitamines pour faire en sorte que les aras grandissent en santé et deviennent forts. Les bénévoles du refuge passent donc la plupart de leur temps à préparer des bols de fruits et de légumes trempés dans des vitamines et de l’huile de graines.

[Traduction] « Les aras étaient magnifiques; leur régime alimentaire fonctionnait bien », a mentionné Mark.

Le refuge a besoin de dons provenant d’entreprises comme Hagen.

« Il y a deux ans, Hagen a envoyé au ARA Project une palette de mélanges Tropimix, de suppléments Prime et de suppléments Clay-Cal pour leur programme d’élevage d’aras. Hagen vient d’ailleurs en aide au ARA Project par le biais de World Parrot Trust Canada », a-t-il dit.

« Chris était heureux de recevoir notre don, puisque comme le mélange et les suppléments que nous lui avons fournis répondaient aux besoins alimentaires des aras, il n’avait pas à leur servir le mélange de fruits et de légumes habituel. »

Chris Castles feeding a mix of Tropimix and Prime. « Les suppléments Prime sont les meilleurs suppléments de vitamines au monde. Envoyez-en-nous d’autres. J’aime bien aussi les suppléments Clay-Cal », a écrit Chris Castles dans un courriel adressé à Mark Hagen.

Le refuge ARA Project doit cependant s’installer ailleurs, puisque la terre qu’il occupait a été vendue par les enfants des fondateurs à des promoteurs immobiliers. Un nouveau lopin de terre a été donné à l’équipe du projet pour mettre en place un nouveau refuge, mais M. Castles croit qu’il leur faut environ 200 000 $ pour construire le nouveau centre.

Obtenez les détails du Ara project et de son nouvel emplacement (document en anglais seulement).

Il dit que s’il n’y a plus d’efforts déployés pour venir en aide aux aras de Buffon, l’espèce sera disparue dans vingt ans. Il pense qu’il est seulement possible de les sauver en les faisant se reproduire et en les laissant ensuite aller dans la nature. Il faut également de bons bénévoles, un endroit adéquat et de bonnes procédures.

Témoin d’un oiseau rare

Lutino Red-Lored Amazon species
Gros plan d’une amazone diadème d’une mutation naturelle rare, aussi appelée dans cette région lora albina Amazona autumnalis (loro signifiant perroquet en espagnol).

Mark a ensuite visité le Zoo Ave Wildlife Rescue Centre, qui n’est pas trop loin du ARA Project. Ce zoo spacieux est muni d’une énorme aire dédiée à la sauvegarde des perroquets en voie de disparition.

[Traduction] « Le zoo comprend d’énormes volières situées dans des collines boisées luxuriantes. Le groupe d’oiseaux est composé d’espèces du Costa Rica, dont des toucans et des tanagas. Ce qui est le plus incroyable est qu’il abrite un oiseau très rare appelé amazone diadème lutino (Amazona autumnalis). Il est tout jaune au lieu d’être vert comme la plupart des perroquets, et il est le résultat d’une mutation naturelle extrêmement rare qui arrive seulement une fois sur 10 000. Peut-être qu’il est le seul de son espèce dans le monde en ce moment », a ajouté Mark.

Efforts déployés sur la côte ouest

À la fin de son voyage, Mark s’est rendu sur la côte ouest du Costa Rica, où El Manantial, un refuge dévoué à la conservation de la faune situé à Aranjuez de Puntarenas, déploie également des efforts pour empêcher que les aras disparaissent.

Au refuge El Manantial, on s’occupe des oiseaux indigènes du Costa Rica qui sont les plus susceptibles de disparaître, spécialement les espèces les plus rares et celles qui ont les habitats les plus fragiles, comme les aras de Buffon et les aras rouges.

[Traduction] « À El Manantial, j’avais l’impression d’être en pleine nature en regardant les 40 aras rouges voler librement », a affirmé Mark.

Scarlet Macaw's flying freely at El Manantial
Volée d’aras rouges volant au-dessus des têtes à El Manatial, refuge dévoué à la conservation de la faune.

« Le centre fournit des postes d’alimentation supplémentaires aux aras sauvages, ce qui a d’ailleurs eu un effet positif sur la population locale d’aras rouges. En effet, comme ces oiseaux restent près des postes d’alimentation pour se nourrir, les couples qui se trouvent dans la zone avoisinante sont plus nombreux qu’habituellement dans la forêt. »

« Des gens du village affirment d’ailleurs que les aras rouges sont de retour dans le coin. »

« L’argent donné par les touristes qui débarquent ici en autobus et qui proviennent d’un bateau de croisière constitue la principale source de financement du refuge. Mais ils ont toujours besoin de dons, et nous étions heureux d’appuyer l’excellent travail d’El Manantial. »

Rodolfo Orozco Vega, directeur d’El Manantial, souligne quant à lui que « grâce au don généreux de Hagen, nous avons commencé à construire un enclos 10 fois plus grand que l’ancien. Il procurera un habitat plus adéquat et confortable aux conures à front rouge (Aratinga canicularis). »

« Somme toute, j’ai été inspiré par ce que j’ai vu et je suis optimiste que l’ara de Buffon et l’ara rouge voleront un jour en grand nombre dans le ciel du Costa Rica », avance Mark.

« Le fait de remettre des dons en nourriture et en argent aux divers projets de conservation, comme ceux du Costa Rica, est très important pour ma famille et moi », a-t-il conclu.

Galerie de photos de Mark Hagen

La vidéo suivante est offerte en anglais seulement.

Mise à jour du projet

En février 2015, lors d’une visite de suivi de son voyage en 2013, Mark a visité le nouveau site du ARA projet à Punta Islita, Costa Rica. Il s’agit d’un compte rendu photo de sa visite.
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