Le programme sur les perroquets de la Dominique

Lecture de 5 min
Joignez-vous à nos communautés aviaires!

« Le programme sur les perroquets de la Dominique est devenu un modèle pour les Petites Antilles, quant à la conservation de leur écosystème. »

Centre Parrot Conservation and Research Centre (PCRC)

Grâce au soutien financier des fondations RSCF, Canadian World Parrot Trust, Loro Parque Foundación, Amazona Society UK et de plusieurs sociétés zoologiques et organismes de bienfaisance américains, la volière de perroquets du Jardin botanique de la Dominique, maintenant appelé Parrot Conservation and Research Centre (PCRC), a été restructurée et agrandie afin de devenir un centre de recherches dédié à tous les aspects de la reproduction, tels que l’incubation, l’élevage et l’étude des espèces.

Dom_Logo

En ce moment, une paire de sisserous, trois paires de perroquets jacos, et trois perroquets jacos mâles vivent au PCRC. En plus d’être une installation autonome servant à l’incubation, à l’élevage, aux soins vétérinaires et à l’hébergement d’urgence (dans le cas d’un ouragan), le PCRC est devenu le siège social des programmes sur le terrain.

Imperial

Un centre pour visiteurs au Morne Diablotin National Park a ouvert ses portes au début de 2004. Celui-ci sert de point central pour le matériel pédagogique et d’entrée au Syndicate Nature Trail, un sentier plat d’environ un kilomètre se trouvant au cœur d’une forêt mature où l’on peut très bien voir les perroquets et leur habitat. Le centre, qui comprend également deux pièces au sous-sol pour soutenir l’équipe durant les périodes de recherche, offre une présence à temps plein dans le parc. Le 21 janvier 2000, la Dominique a officiellement annoncé le nouveau Morne Diablotin National Park, de plus de 9 000 acres de forêts tropicales virginales.

Comme les perroquets sont plutôt secrets et que le relief de la Dominique est inégal, les recherches méthodiques relatives à l’écologie des perroquets sont difficiles. Les perroquets endémiques de la Dominique, le sisserou et le perroquet jaco (Amazona imperalis et A. arausiaca, respectivement), constituent un fleuron culturel et fonctionnel de l’écosystème incomparable de la forêt tropicale de la Dominique et de son vaste inventaire biologique.

redneck

Le principal objectif de l’initiative de la Dominique est d’en apprendre davantage sur la répartition, l’abondance, les données démographiques et la reproduction des deux espèces de perroquets, et de faire en sorte que ces découvertes, ainsi que les techniques de reproduction améliorées, soient intégrées à un programme de conservation à long terme. Informer les gens sur la conservation et les sensibiliser à l’environnement sont des éléments sociaux clés dans la communauté de la Dominique. Sauver la nature peut également se transformer en une stratégie marketing intéressante pour l’« île de la nature ». Une agriculture biologique et écologique, ainsi qu’une utilisation écologique et durable des terres contribuent toutes deux à la gestion et à la conservation d’un écosystème en santé.

Researchers

La circonscription forestière a transformé avec succès le programme pour perroquets en une campagne de grande envergure sur la sensibilisation à l’environnement. Le perroquet jaco et le sisserou sont essentiels à la protection de la forêt tropicale, car ces espèces constituent des emblèmes et des icônes de la Dominique. En effet, le sisserou se trouve sur le drapeau de la Dominique, et des perroquets ornent les armoiries. Le fait que les habitants de la région soient fiers de sa faune et de sa flore endémiques ajoute une identité personnelle à la cause de la conservation, et chaque résident et visiteur peut aider à protéger les perroquets de la Dominique et les écosystèmes qui les entourent.

Le programme sur les perroquets de la Dominique est devenu un modèle pour les Petites Antilles, quant à la conservation de leur écosystème.

Des stratégies parallèles ont été adoptées pour Saint-Vincent-et-les-Grenadines et Sainte-Lucie, et un groupe de conservation régional semblable à l’OECS est la meilleure structure de programme afin de protéger tous les amazones endémiques des Caraïbes orientales.

Visitor's centre at Morne Diablotin National Park
Le centre des visiteurs au Morne Diablotin National Park

Les dominiquais, l’équipe du programme sur les perroquets, et les ornithologues à l’échelle internationale peuvent avoir espoir, car les magnifiques Amazona imperialis et A.arausiaca habitent maintenant toute la forêt dense de la Dominique, île de la nature des Caraïbes.

Photos fournies par la Rare Species Conservatory Foundation (site en anglais seulement) Rare Species Conservatory Foundation-Eastern Caribbean
Permission de publier cet article par le Dr Paul.R. Reillo

Efforts de conservation des perroquets

Nous sommes fiers d’établir les normes de soins des perroquets en captivité et de soutenir des projets de conservation dans la nature. C’est pour cette raison que nous collaborons étroitement avec des programmes reconnus de conservation pour aider à protéger les perroquets et leurs habitats naturels pour des générations à venir.