L’organisation pour la conservation de l’environnement lance un appel à l’aide

Lors d’une opération policière de présumé trafic de drogue en septembre 2011, plus de 500 bébés perroquets ont été découverts dans le fond d’un camion à Bélem Sao Francisco, petite ville du Brésil. Les jeunes amazones, animaux hautement convoités pour lesquels on paie très cher dans le commerce illégal, étaient tous entassés en bien mauvais état dans des cages grillagées.

Parmi les oiseaux saisis se trouvaient de jeunes amazones à front bleu (Amazona aestiva), des amazones à face jaune (Amazona xanthops) ainsi que d’autres très petites espèces de psittacidés endémiques de ce coin de pays.

En raison de leur fragilité, les oiseaux ont immédiatement été remis à l’institut brésilien de l’environnement et des ressources naturelles renouvelables qui, à son tour, les a transférés à l’organisation pour la conservation de l’environnement (ECO), ONG à but non lucratif qui est responsable de la santé et du bien-être des espèces sauvages.

Devant le trop grand nombre d’oisillons fragiles et affamés, l’organisation pour la conservation de l’environnement, qui fonctionne déjà dans des conditions extrêmement difficiles, a dû lancer un appel d’urgence auprès de la communauté locale.

Des bénévoles ayant répondu à l’appel ont nourri à la main les oiseaux au moyen de seringues spécialement équipées d’un long tube en silicone devant être introduit dans l’œsophage même des oiseaux pour, d’une part, les nourrir de manière efficace et, d’autre part, prévenir certaines maladies, notamment la candidose et la pneumonie de déglutition.

L’organisation a également lancé un appel à la communauté aviaire internationale dans le but d’obtenir des aliments pour bébés oiseaux. L’institut HARI a vite répondu à cet appel à l’aide et a immédiatement fourni plus de 225 kg (500 lb) de purée d’élevage Tropican destinée à nourrir à la main les bébés perroquets.

Au Brésil, la contrebande de la faune est un problème répandu. Les répercussions sur l’environnement sont graves, notamment en raison de la menace d’extinction de ces espèces sauvages et du déséquilibre écologique qu’une telle extinction engendrerait sur l’écosystème déjà fragilisé, d’autant plus que les oiseaux sauvages, particulièrement les jeunes, sont souvent victimes des trafiquants d’animaux sauvages.

Pour plus de détails sur les oiseaux à Recife, visionnez la vidéo (en anglais seulement)

Pour voir comment sont structurées les activités des oiseaux à Recife, visionnez la vidéo (en anglais seulement)