Incubation artificielle appliquée aux œufs d’oiseau

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cubation artificielle peut augmenter de façon significative la production d’espèces d’oiseaux rares en aviculture. La perte d’œufs en raison de la négligence des parents, de la prédation, des conditions environnementales extrêmes, de l’infection par un agent pathogène et d’autres malheurs peut être évitée (Reininger, 1985).

Introduction

L’œuf, capsule renfermant la vie, est l’un des éléments les plus incroyables que nous offre la nature. Il contient tous les éléments nutritifs équilibrés et, lorsqu’il est fécondé, renferme tout le matériel génétique nécessaire à la création d’une nouvelle vie.
L’incubation artificielle remonte à des milliers d’années, à l’époque où les Chinois et les Égyptiens de l’Antiquité exploitaient de grandes écloseries avec assez de succès. Jusqu’à il y a dix ans, l’essentiel de l’information scientifique sur l’incubation artificielle s’appliquait aux espèces d’oiseaux nidifuges précoces importantes pour l’industrie avicole. À l’heure actuelle, des dizaines de milliers d’œufs à la fois sont placés dans de grands incubateurs commerciaux et, puisqu’une sélection a été effectuée au préalable, la plupart d’entre eux éclosent.

L’incubation d’œufs d’oiseau exotique, qui se fait habituellement en plus petit nombre, est récemment devenue une façon populaire d’essayer d’accroître la production, mais cela mène malheureusement souvent à l’échec. On souhaite améliorer les techniques d’incubation artificielle puisque des formulations pour le nourrissage à la main des oiseaux nidicoles dès l’éclosion sont de plus en plus offertes et que davantage d’éleveurs sont confiants de pouvoir élever des oisillons eux-mêmes.
On pourrait écrire un livre entier sur l’incubation en raison des nombreuses techniques différentes menant à l’éclosion réussie d’un œuf. Avoir le bon matériel est aussi important que de connaître le processus. La température, l’humidité, la ventilation, la rotation des œufs et l’assainissement sont des facteurs importants pour incuber des œufs correctement (Brown, 1979). Nous discuterons de ces facteurs et de certaines caractéristiques des œufs de perroquet, de la collecte appropriée de ces derniers et des techniques d’assistance relatives aux œufs déshydratés.

L’incubation artificielle peut augmenter de façon significative la production d’espèces d’oiseaux rares en aviculture. La perte d’œufs en raison de la négligence des parents, de la prédation, des conditions environnementales extrêmes, de l’infection par un agent pathogène et d’autres malheurs peut être évitée (Reininger, 1985). De nombreux couples pondent une deuxième couvée, et parfois même une troisième, pour remplacer les œufs qui leur sont retirés.

Van Der Heyden (1987) affirme que l’incubation artificielle utilisée pour accroître la production d’œufs est risquée et que de nombreux aviculteurs ont perdu plus que ce qu’ils ont gagné en y ayant recours. Ceci pourrait s’expliquer par de mauvaises techniques, des parents mal nourris et d’autres facteurs qui peuvent être corrigés.

Des parents de substitution ou d’accueil ont été utilisés avec succès pour couver des œufs (Gee, 1983; Harrison, 1987; Stoodley, 1984) avec les mêmes bienfaits que lorsque des œufs sont incubés artificiellement. Certaines espèces, comme la perruche moine, font de meilleurs parents d’accueil que d’autres. La propagation potentielle de maladies, le refus des parents d’accueil et le coût (espace) pour s’occuper des parents d’accueil sont des facteurs qui rendent la mise en famille d’accueil moins attrayante.

À l’institut HARI, nous avons élevé 12 oisillons de l’un de nos couples d’aras bleus qui ont produit 18 œufs en 14 mois. Les deux premières couvées ont été retirées à des fins d’incubation artificielle moins d’une semaine après avoir été pondues. Ensuite, la femelle a pondu deux autres fois, un mois après que ses oisillons âgés de trois semaines ont été retirés. Malheureusement, la demande d’oiseaux élevés en captivité par des parents n’ayant aucun lien de parenté est plutôt faible. Par conséquent, nous devons incuber (ou retirer à un très jeune âge) et élever à la main la plupart de nos oisillons qui seront adoptés comme animaux de compagnie.

Chez les différentes espèces d’oiseaux qui ont des œufs de même poids, la période d’incubation est inversement liée au taux métabolique et à la conductance de gaz de la coquille d’œuf (Rahn et collab., 1974). Ainsi, des œufs de taille similaire provenant d’espèces différentes peuvent avoir des périodes d’incubation différentes.

Les œufs frais de psittacidés contiennent légèrement plus de matières solides, soit 19,4 % (Bucher, 1983), que les œufs d’espèces nidicoles ou semi-nidicoles, lesquels contiennent 17 % de matières solides (Ar et Rahn, 1980). Lorsqu’on compare les œufs en se basant sur la maturité à l’éclosion, la fraction d’eau est très différente entre les œufs frais d’un oiseau nidicole et ceux d’un oiseau nidifuge précoce, lesquels contiennent 28 % de matières solides (Ar et Rahn, 1980).

Chez six espèces de perroquets étudiées par Bucher (1983), la période d’incubation moyenne était 40 % plus longue que celle des oiseaux en général, en se basant sur la masse de l’œuf selon les données recueillies par Ar et Rahn (1978). De plus, en raison des périodes d’incubation prolongées, le métabolisme énergétique de l’embryon est plus élevé que prévu pour les espèces nidicoles. Bucher (1983) a constaté que les taux de consommation d’oxygène avant le bêchage et l’éclosion sont plus faibles que pour les œufs de même taille des oiseaux nidifuges précoces.

La taille de la couvée chez les psittacidés va d’un jusqu’à six œufs, dont deux ou trois sont de taille moyenne chez la plupart des espèces (Saunders et collab. 1984; Smith et Saunders, 1986).

Saunders et collab. (1984) ont constaté que parmi les granivores-frugivores, les psittacidés qui nichent dans des cavités produisent des couvées plus grandes et à l’incubation plus longue que celles des colombiformes qui nichent à découvert.

En laissant les œufs aux parents pendant plusieurs jours d’incubation naturelle avant l’incubation artificielle, on améliore l’éclosion (Burnham, 1983). Pour augmenter les chances de réussite d’un accouplement d’oiseaux sauvages facilement stressés, on ne doit pas ramasser les œufs dans les nids avant que la couvée ne soit complète. Certains couples ne couvent pas leurs œufs correctement ou pas du tout, et les œufs doivent leur être retirés immédiatement à des fins d’incubation artificielle. Pour vérifier si la couvaison se passe bien chez les couples d’oiseaux qui pourraient délaisser le nid avant qu’on puisse les observer, il faut vérifier si les œufs sont chauds en les prenant dans ses mains propres.

Lorsqu’un œuf est retiré, il est marqué d’un code qui représente l’espèce, le couple de parents (A, B, C, etc.) et le numéro de l’œuf. Par exemple, le huitième œuf de notre second couple d’aras bleus à couver porte le code « BGM-B-8 ». Le septième œuf de notre troisième couple de cacatoès à huppe jaune porte le code
« MSC-C-7 », etc. À l’aide d’un crayon à charbon doux, chaque œuf est identifié d’une date approximative de ponte. Les œufs laissés au couple de parents ne sont pas marqués, mais on les répertorie.

Rowe (1986) décrit un incubateur portable utilisé pour transporter les œufs ramassés dans la nature et incubés en captivité.

Les œufs pondus dans des nichoirs sales peuvent parfois être couverts et contaminés par des micro-organismes présents dans les fientes ou le plumage des parents ou provenant de nichées précédentes. Il existe une polémique quant à l’avantage de nettoyer, de laver et de désinfecter les œufs ou de les traiter aux antibiotiques. Il est peut-être préférable de laisser les œufs très sales dans le nid, mais s’ils doivent être incubés, il vaut probablement mieux les nettoyer et les désinfecter. Même les œufs qui semblent propres à vue d’œil peuvent avoir une coquille abritant une quantité importante de bactéries ou de virus, lesquels peuvent se transmettre aux autres œufs dans l’incubateur si les œufs sales ne sont pas désinfectés.

Utiliser du papier de verre fin ou de la laine d’acier pour soigneusement nettoyer la surface des œufs souillés par des déjections. Déloger précautionneusement les fientes pour éviter d’égratigner la cuticule ou de faire pénétrer la saleté dans l’œuf à travers les pores.

Les anciens systèmes de lavage des œufs par immersion utilisés dans l’industrie avicole ont souvent contribué à la propagation et à la contamination bactérienne quand l’eau de lavage était trop froide ou recirculée trop souvent, ce qui rendait le désinfectant inactif. Quand l’eau de lavage est plus froide que les œufs, le contenu des œufs refroidit et se contracte, ce qui contribue à l’infiltration de l’eau de lavage et des bactéries par les pores de la coquille, et donc à la contamination de l’œuf.

Cette variation de la température est utilisée pour introduire de l’eau dans les œufs, si ces derniers ont perdu trop de poids (Gee, 1983), et des antibiotiques, pour contrôler certaines infections bactériennes transmises par les œufs (Ekperigin et McCapes, 1977). Les œufs sont préchauffés dans une solution désinfectante, puis immergés dans une solution antibiotique pendant 2,5 minutes, et ce, sans effet défavorable sur leur éclosabilité (Ekperigin et McCapes, 1978).

Si le but est d’éliminer la contamination de surface, tous les œufs devraient être trempés dans une solution désinfectante, toujours plus chaude que l’œuf, puis essuyés soigneusement avec un essuie-tout (qui est trempé souvent pour le réchauffer et le nettoyer) et séchés rapidement. Les nouveaux systèmes de lavage automatisés consistent en un système de lavage à pression tiède qui contient un détergent, un rinçage à l’eau chaude contenant un agent désinfectant et un séchage à air soufflé (Kuhl, 1988).

Mandl et coll. (1987) ont étudié l’efficacité d’une variété de désinfectants sur les œufs de poulet à griller contaminés par la salmonelle. Il n’y a eu aucun effet indésirable sur l’éclosabilité des œufs trempés dans une solution à 2 % d’aldéhydes, de composés phénoliques ou d’ammonium quaternaire pendant 5 minutes. L’éclosabilité était considérablement réduite par une solution à 5 % de composés d’iodophores.

La fumigation des œufs est une méthode couramment choisie pour tuer les micro-organismes présents à la surface de la coquille. La fumigation ne doit être effectuée que sur des œufs frais, les œufs âgés pouvant être tués. Les incubateurs faits en bois poreux ou en polystyrène et ceux comportant des zones difficiles d’accès peuvent seulement être désinfectés efficacement par fumigation. Des chercheurs de l’Université de Californie, à Davis, fumigent au moyen de 1,22 ml de formaline (37 % de formaldéhyde) et de 0,6 g de permanganate de potassium par 0,02 m3 d’incubateur pendant 20 minutes (Cutler et collab., 1985). Cependant, la fumigation des œufs est dangereuse pour l’éleveur qui ne peut pas évacuer le fumigant directement à l’extérieur après le processus. En effet, ce gaz est toxique et dégage une odeur horrible. De plus, ce processus est peu pratique pour l’éleveur moyen qui n’a que de petites quantités d’œufs pendant une longue période.

Retarder la mise en incubation permet d’incuber un plus grand nombre d’œufs en même temps. Cette technique réduit la tâche et simplifie l’incubation et le transfert de grands nombres d’œufs vers l’éclosoir. Elle est également utilisée par les chercheurs qui étudient l’alimentation, car la croissance des poussins peut commencer en même temps.

Les œufs d’incubation peuvent être stockés dans des conditions appropriées jusqu’à une semaine avant l’incubation sans diminution importante de l’éclosabilité. Le stockage préincubation des œufs de calopsitte à une température de 13 °C (55 °F) et à une humidité relative de 60 % ne réduit pas leur éclosabilité avant quatre jours de stockage (Cutler et collab., 1985). Cutler et collab. (1985) ont démontré qu’emballer les œufs de calopsitte pendant la période de stockage semblait prolonger la durée de stockage et améliorer la viabilité. Le stockage des œufs dans des sacs en plastique semble réduire le taux de déshydratation et le changement de pH dû à la perte de CO2 de l’œuf.

Il est recommandé de réchauffer progressivement les œufs refroidis après le stockage jusqu’à la température ambiante, puis jusqu’à la température d’incubation (Haigh, 1984).

Pour la plupart des éleveurs d’oiseaux exotiques qui travaillent avec de petites quantités d’œufs rares et précieux, le risque associé au stockage est injustifié et la technique n’est pas vraiment nécessaire.

Lors de la mise en place dans les plateaux, il faut déposer la petite extrémité de l’œuf vers le bas. La chambre d’air doit se développer à l’extrémité arrondie. Il existe une certaine controverse sur la position de l’œuf, dans un plateau ou sur des rouleaux. La plupart des plateaux sont maintenus à un angle de 45° et font tourner les œufs de 90° d’un côté à l’autre, bien que les œufs soient maintenus en position verticale dans le plateau. Les rouleaux peuvent retourner complètement les œufs, lesquels peuvent être placés dans une position horizontale plus naturelle. Aucune étude scientifique n’a comparé les rouleaux aux plateaux, mais certains éleveurs rapportent de meilleurs résultats avec les rouleaux.

La rotation empêche l’embryon de fusionner avec les membranes de la coquille de l’œuf. Si cela se produisait, l’embryon resterait collé à la coquille et pourrait être gravement déformé, ou le poussin pourrait être mal positionné pour éclore de façon adéquate.

Il existe des incubateurs moins chers avec une rotation manuelle, mais les économies sont discutables pour plusieurs raisons. D’abord, les œufs doivent être retournés au moins trois fois par jour, et encore mieux est-il de les retourner toutes les deux heures, pendant les trois premiers quarts de la période d’incubation. La rotation manuelle peut simplement nécessiter de tourner ou de tirer un bouton, mais oublier de le faire réduira l’éclosabilité. Puis, tourner les œufs directement à la main comporte de nombreux risques, notamment la contamination des œufs par des micro-organismes, des dommages aux œufs dus à une mauvaise rotation ou la torsion de l’embryon, soit en tournant les œufs dans la même direction ou en oubliant de les tourner.

La rotation des œufs de poule peut être arrêtée à 16 jours (période normale d’incubation de 21 jours) sans incidence négative sur l’éclosabilité (Wilson, 1988).

Le mirage est important pour déterminer l’âge approximatif d’un œuf et sa fécondité. Un mire-œufs doit être muni d’un faisceau étroit et froid et être portable afin que les œufs n’aient pas à être manipulés. La translucidité des œufs de perroquet à coquille blanche permet le mirage; les œufs plus petits sont plus translucides étant donnée leur coquille mince (Grau, 1987). Le mirage se fait mieux dans la pénombre ou l’obscurité afin que seule la lumière passant à travers la coquille puisse être observée.

La fécondité est observée vers quatre à sept jours, lorsque des opacités nettes sont visibles et des vaisseaux sanguins rougeâtres tapissent la membrane. Si aucun développement n’est observé après deux semaines d’incubation, l’œuf doit être retiré et ouvert pour voir s’il y a des anneaux de sang ou des embryons morts. Un anneau de sang se forme lorsque l’embryon meurt très tôt et que les vaisseaux sanguins extra-embryonnaires continuent de se déplacer le long de la membrane du jaune.

Plus l’embryon grossit, plus il devient presque opaque et très difficile à observer. La chambre d’air devient plus grande à mesure que l’embryon se développe. Lorsque l’embryon est à environ aux trois quarts de son incubation, on peut détecter l’embryon vivant en faisant briller la lumière dans la chambre d’air et en observant les mouvements de l’embryon contre la membrane. L’embryon ne bouge pas toujours, mais cette activité augmentera et sera mieux observable à mesure que la date de bêchage approche, qui est d’environ deux à trois jours avant la date d’éclosion.

La vitesse de développement embryonnaire dépend de la température. Une température incorrecte peut changer le moment de l’éclosion et entraîner une absorption incomplète du jaune.

De mauvaises mesures et régulations de la température ont, par le passé, été responsables de la plupart des échecs d’incubations artificielles (Klea, 1983). Les thermostats à éther double capsule sont affectés par la pression barométrique et deviennent moins précis avec l’utilisation. Même lorsqu’ils sont neufs, ils présentent une plus grande variabilité que d’autres types de régulation (Klea, 1983). Si le joint d’étanchéité de la capsule échoue, les œufs pourraient être cuits ou empoisonnés par le gaz libéré. Les thermostats à semi-conducteurs fiables sont maintenant standards dans la plupart des incubateurs. On peut se procurer des trousses à semi-conducteurs chez plusieurs fabricants.
Si un thermomètre précis, avec une marge de ± ½ °C (± ¼ °F), n’est pas inclus avec l’incubateur, il devrait être acheté en tant qu’accessoire. Kuhl Corp. propose un thermomètre Saybolt (art. 0167) avec une précision de ±0,1 °C (±0,2 °F) et une plage de 34 à 42 °C (94-108 °F), idéal pour les températures sèches d’incubation.

Les incubateurs à air forcé ont un ventilateur de circulation en continu qui maintient des conditions uniformes à l’intérieur. Les incubateurs à air immobile n’ont pas de tel ventilateur, ce qui entraîne généralement un gradient de température plus élevé dans le haut de l’incubateur et près de l’élément chauffant.

Les modèles à air immobile doivent être exploités à des températures légèrement plus chaudes afin d’atteindre la température moyenne optimale des œufs. Chaque modèle peut avoir des caractéristiques de gradient ou de zone différentes, et cette variabilité rend les incubateurs à air immobile difficiles à surveiller et à maintenir à la température constante requise.

Des chercheurs de l’Université de Californie, à Davis, ont découvert que l’incubation des œufs de calopsitte à une température de 37,5 °C (99,5 °F) et à une humidité relative de 56 % donnait les meilleurs résultats. Les températures de 1,4 °C plus élevées ou plus basses que 37,5 °C ont entraîné une éclosabilité très faible et une augmentation des risques d’anomalies (Cutler et Abbott, 1986). Les expériences de HARI avec cette température ont également été favorables. Cependant, Stoodley (1983, 1984), éleveur important d’amazones et de piones, incube à la température plus basse de 36,9 °C (98,5 °F) avec des résultats favorables. La surveillance à distance de la température des œufs pendant l’incubation naturelle a révélé une température plus basse que celle couramment utilisée pour l’incubation artificielle (Klea, 1987; Schwartz et collab. 1977).

Certains recommandent de refroidir une fois par jour les œufs incubés artificiellement pour recréer le refroidissement naturel qui se produit lorsque l’oiseau couveur quitte le nid pour se nourrir (Reininger, 1983). Il a été constaté avec les œufs de crécerelle d’Amérique que ce refroidissement n’a aucun effet sur l’éclosion, qu’il soit nuisible ou bénéfique (Snelling, 1972). Par conséquent, ouvrir régulièrement l’incubateur pour vérifier la fécondité ou les œufs dont la coquille est percée n’est probablement pas nocif et permet également de renouveler l’air.

Chez les reptiles, il a été démontré que la température d’incubation influence le sexe des nouveau-nés. Il semble que ces œufs aient le potentiel génétique de se développer en l’un ou l’autre sexe. Cette détermination environnementale du sexe produit davantage de mâles à des températures d’incubation plus élevées et davantage de femelles à des températures plus fraîches.

Cela ne semble pas se produire chez les oiseaux.

On peut utiliser un thermomètre pour mesurer l’humidité en modifiant ce dernier en un « thermomètre mouillé ». Pour ce faire, on adapte le thermomètre au moyen d’une mèche humide et on note sa température plus basse en raison du refroidissement par évaporation. Le taux d’évaporation dépend de l’humidité de l’incubateur. Ces mèches doivent être maintenues exemptes d’accumulation de minéraux, soit en utilisant de l’eau distillée. La température mouillée peut être convertie en pourcentage d’humidité relative en utilisant des tableaux standards pour la température sèche particulière utilisée (Tableau 1).

Les incubateurs et les couveuses sont équipés de bacs remplis d’eau pour fournir de l’humidité. Certains équipements, tels que l’incubateur Marsh Farms Roll-X, contiennent des quadrants dans le plateau inférieur qui sont inondés pour fournir de l’humidité. La surface totale de l’eau détermine l’humidité et doit être ajustée jusqu’à ce que le bon taux d’humidité soit atteint.

Certains incubateurs ont des plateaux d’eau chauffés qui peuvent augmenter considérablement l’humidité. Avec ces systèmes, la température du plateau d’eau doit être bien réglée, sinon une humidité trop élevée peut se produire.

On peut aussi contrôler l’humidité par la taille des grilles d’entrée et de sortie d’air. Cependant, une ventilation adéquate est nécessaire pour fournir de l’oxygène et éliminer le dioxyde de carbone de l’incubateur, et il n’est pas recommandé de restreindre ce flux pour augmenter l’humidité de l’incubateur.

Low (1987) recommande un taux d’humidité plus bas et peu ou pas d’eau dans l’incubateur. Cela peut être vrai pour des régions très humides comme la Floride, mais dans tous les cas, le bon taux d’humidité doit être établi par une combinaison des lectures de température mouillée et de la perte de poids adéquate des œufs.

Tableau 1.
Pourcentage d’humidité relative à différentes lectures de thermomètre mouillé et températures d’incubation.

Humidité relative (%)
Températures mouilléesTempératures d’incubation
36,9°C (98,5°F)37,5°C (99,5°F)]-Taux optimal
32,8 °C (91 °F)7573]-Taux d’éclosion]
32,2 °C (90 °F)7269
31,7 °C (89 °F)6866
31,1 °C (88 °F)6564
30,6 °C ( 87 °F)6261]-Réglages] niveaux]
30,0 °C (86 °F5958
29,4 °C (85 °F)5655
28,9 °C (84 °F)5352
28,3 °C (83 °F)5149
27,8 °C (82 °F)4847
27,2 °C (81 °F)4644

Les bacs d’eau fournissent un milieu de croissance aux bactéries pathogènes, en particulier dans l’environnement chaud d’un incubateur, et doivent être désinfectés périodiquement. L’utilisation d’eau bouillie refroidie dans les plateaux de l’incubateur réduira les risques d’introduction d’organismes indésirables provenant de l’eau du robinet.
Chez HARI, les lectures du thermomètre mouillé se situent entre 30 et 30,5 °C (86-87 °F), ce qui représente une humidité relative de 58 à 61 %, donc plus élevée par rapport aux valeurs précédemment rapportées. Avec ces taux (et ceux indiqués ci-dessous pour l’éclosoir), nous avons obtenu une excellente éclosabilité pour les œufs de cacatoès (environ 90 %), mais moins bonne pour nos œufs d’ara et d’amazone (environ 70 %). Des analyses bactériologiques aléatoires sur certains des œufs morts dans leur coquille ont révélé qu’ils étaient exempts de pathogènes, une mauvaise position semblait être plus courante. Stoodley (1984) rapporte de bons résultats avec les œufs de pione et d’amazone en maintenant son principal incubateur à une humidité relative de 53 %, mais il a plusieurs autres incubateurs à une humidité relative plus élevée ou plus basse pour corriger les pertes excessives ou insuffisantes. Le Centre de recherches Macdonald sur les rapaces de l’Université McGill incube plus de 500 œufs de crécerelle par an à l’aide d’incubateurs Marsh Farms Roll-X modifiés et maintenus à 37,5 °C dont l’humidité (environ 55 %) est fournie en inondant un quadrant du sol de l’incubateur (Bird, 1987). Pour la prochaine saison de reproduction (1990), HARI mettra en place un deuxième incubateur pour séparer les œufs d’amazone et d’ara à une humidité relative inférieure, probablement autour de 55 %.

Presque toute perte de poids est due au processus de diffusion de la vapeur d’eau à travers la coquille de l’œuf (Rahn et Ar, 1974; Ar et Rahn, 1980). La perte d’eau est déterminée par la conductance de la vapeur d’eau de chaque espèce, le nombre et la structure des pores et l’épaisseur de la coquille (Ar et collab., 1974; Rahn et collab., 1976). La conductance de la coquille de l’œuf de chaque espèce a évolué en étroite coordination avec la masse de l’œuf, la durée d’incubation et le microclimat du nid (Carey, 1980).
La perte de poids, de la ponte au bêchage, est linéaire si les œufs sont exposés aux mêmes température et humidité pendant cette période (Olsen et Olsen, 1987) et peut être contrôlée en variant le taux d’humidité dans l’incubateur. Si l’œuf perd du poids trop rapidement, augmenter l’humidité ralentira le taux d’évaporation par les pores de l’œuf, et inversement, réduire l’humidité augmentera la perte de poids. La convection, ou un courant d’air créé par le ventilateur de l’incubateur, a un effet minimal sur la perte d’eau des œufs (Weinheimer et Spotila, 1978).

Certains recommandent d’observer la taille de la chambre d’air pour vérifier la bonne perte de poids ou l’âge de l’œuf. Cependant, cette technique peut être imprécise en raison des formes différentes des œufs et des variations dans la quantité de séparation de la membrane et de la saillie de l’embryon dans la chambre d’air. Par exemple, un œuf de cacatoès des Moluques d’âge inconnu a été retiré et miré, montrant ce qui semblait être une grande chambre d’air claire occupant environ un tiers de l’œuf. Donc, il a été estimé que l’œuf était vieux et stérile et ce dernier n’a pas été incubé. Lorsqu’il a été ouvert, un petit embryon d’une semaine a été trouvé, et la chambre d’air était en réalité de faible volume, car elle enveloppait les membranes de l’œuf, faisant paraître l’embryon comme s’il était dans une grande chambre d’air. Inutile de dire que HARI n’utilise plus la taille de la chambre d’air ou le taux d’augmentation de la taille de l’œuf comme indicateur de l’âge de ce dernier ou du taux de perte de poids.

Plusieurs formules peuvent être utilisées pour déterminer le taux de perte de poids accepté et observé ou le pourcentage de perte de poids global, et corriger le taux d’humidité si les valeurs observées sont incorrectes. La communauté zoologique est consciente de ces formules (Hoffman, 1987; Johnson, 1984), cependant, les aviculteurs privés n’ont généralement pas de balances suffisamment précises ni la propension pour effectuer ces calculs.

À partir de la période d’incubation normale (p en jours), de la moyenne acceptée de la perte de poids globale fractionnée (pourcentage du poids initial perdu de l’œuf) (fn) pour cette espèce et du poids initial de l’œuf frais (wf en grammes), la perte de poids quotidienne prévue (dp en grammes/jour) pour cet œuf particulier peut être calculée comme suit :

  • Wf x f n / p = d p

Cette perte de poids quotidienne calculée peut être comparée à la perte quotidienne réelle observée (d0) pour leur similitude. La perte réelle peut être déterminée en pesant l’œuf incubé sur une période donnée (wf peut être le poids initial ou frais, et ws est le deuxième poids), puis en divisant la différence par le nombre de jours entre les pesées (t), comme suit :

  • Wf – w s / t = d 0

Plus la période est longue entre les pesées des œufs pour déterminer d0, plus le calcul du pourcentage de la perte de poids globale avec cette valeur sera précis.

Si le poids initial de l’œuf est inconnu, il peut être calculé à partir de la taille de ce dernier. La longueur (l) et la largeur (b) (diamètre maximum) de l’œuf peuvent être déterminées avec précision en les calibrant. Ces mesures peuvent être utilisées dans la formule élaborée par Hoyt (1979) où kw est un coefficient de poids spécifique à l’espèce. Saunders et Smith (1981) n’ont trouvé aucune différence significative de kw entre cinq espèces de cacatoès et ont déterminé sa valeur moyenne : kw = 0,554 ± 0,015. Selon les 26 espèces examinées par Hoyt (1979), kw a une valeur moyenne de 0,548 ± 0,016 et cela peut être utilisé comme kw si la valeur spécifique à l’espèce n’est pas connue :

  • f = kw x l x b2

La période d’incubation normale (p) pour la plupart des œufs de perroquet pondus en captivité est connue, et combinée à la perte de poids quotidienne observée (d0) et au poids initial (wf), ces valeurs peuvent être utilisées pour calculer la perte de poids fractionnelle observée réelle (f0) pour cet œuf, exprimée en pourcentage :

  • d0 x p / wf(100) = f0

Si f0 ne se situe pas dans la plage acceptée pour cette espèce, des ajustements peuvent être apportés au taux d’humidité dans l’incubateur. En installant plusieurs incubateurs à des taux d’humidité légèrement différents, les œufs qui perdent du poids trop ou pas assez rapidement peuvent être transférés dans un incubateur plus humide ou moins humide pour le reste de l’incubation (Stoodley, 1984).

La plupart des espèces d’amazones et de cacatoès de grande taille pondent des œufs pesant de 15 à 30 g, et les œufs d’ara peuvent peser jusqu’à environ 37 g lorsqu’ils sont fraîchement pondus. Une perte d’eau fractionnelle moyenne de 15 % a été observée chez 32 espèces nidicoles d’œufs (Ar et Rahn, 1980). Basée sur une période d’incubation de 26 à 28 jours et sur cette perte fractionnelle, la perte quotidienne se situe dans la plage de 0,06 à 0,19 g/jour pour les œufs de 15 à 30 g, et jusqu’à 0,22 g/jour pour les plus gros œufs d’ara. Une balance électronique avec une précision de ± 0,01 g serait nécessaire pour observer une si petite perte de poids quotidienne de l’œuf. Cependant, si l’œuf est pesé pendant une semaine, une précision de ± 0,1 g peut suffire.

La perte de poids après le bêchage et jusqu’à l’éclosion peut être plus élevée que celle pendant la mise en incubation. Pour déterminer la perte de poids totale pendant toute l’incubation, l’œuf doit être pesé juste avant l’éclosion, ce qui est difficile à planifier correctement. Burnham (1983) a pris cette mesure alors que l’embryon tournait dans l’œuf et a déterminé que les œufs de faucon pèlerin avaient perdu 2,2 % de leur poids initial entre le bêchage et l’éclosion dans un incubateur à air forcé réglé à 37 °C et à 60 % d’humidité. Cette perte de poids pourrait être utilisée comme une estimation pour d’autres espèces nidicoles pour ajouter aux données de la ponte au bêchage afin de déterminer la perte de poids fractionnelle totale sur toute la période d’incubation.

Le pourcentage du poids initial perdu (fn) pendant l’incubation chez les œufs de sept espèces de sternes était de 14 % (Rahn et collab., 1976). Une perte d’eau similaire à celle chez les sternes a été observée pour les œufs présentant une différence de taille de quatre fois, une période d’incubation de 21 à 36 jours, et chez des espèces qui incubent leurs œufs à des températures ambiantes moyennes de 10 à 28 °C (Rahn et collab., 1976).

La perte de poids de la ponte au bêchage pour les œufs d’effraie des clochers qui ont éclos avec succès était considérablement différente entre ceux incubés artificiellement (à 37,5 °C et à 48 % d’humidité relative avec 93,5 % d’éclosabilité), avec une perte de 11 %, et ceux incubés naturellement, lesquels ont perdu 14 % (Marshall, 1986). L’étude de Bird et Lague (1980) sur les œufs de crécerelle d’Amérique qui ont éclos avec succès a également démontré des différences entre la perte de poids des œufs en incubation artificielle et ceux en incubation naturelle, mais seulement pendant environ trois jours durant la première semaine d’incubation, sans différence dans l’éclosabilité. La perte de poids totale moyenne pour les œufs percés était de 12,1 % pour ceux en incubation artificielle et de 16 % pour ceux en incubation naturelle (Bird et Lague, 1980). Une faible perte de poids fractionnelle de la ponte au bêchage de 10 % a été signalée pour les crécerelles d’Australie (Olsen, 1987). Fentzloff (1984) rapporte les meilleurs résultats d’éclosion chez les pygargues à queue blanche en utilisant une température de 37 °C et une humidité relative de 64 % pendant la mise en place, et une température de 36,5 °C et une humidité relative de 85 à 90 % dans l’éclosoir, ce qui entraîne une perte de poids de 13 à 14 % pendant toute la période d’incubation.

La perte de poids de la ponte au bêchage des œufs incubés chez HARI a été déterminée avec des œufs retirés dans les quelques jours suivant leur ponte. Les œufs retirés après plus d’une semaine d’incubation parentale n’ont pas été utilisés pour ces données de perte de poids. Les œufs ont été pesés dès leur retrait, puis à nouveau au moment du bêchage et du transfert dans l’éclosoir.

Nous avons trouvé des différences dans la perte de poids fractionnelle moyenne des œufs de la ponte au bêchage chez différentes espèces. Les amazones à front jaune ont perdu 13,4 % (n=8), les aras bleus, 12,9 % (n=6), les cacatoès des Moluques, 9,4 % (n=4) et les cacatoès à huppe jaune, 9,7 % (n=18) (Annexe 1). Il faut se rappeler qu’il s’agit de pertes de poids jusqu’au bêchage et qu’il faut ajouter une réduction de poids supplémentaire, du bêchage à l’éclosion, pour obtenir la perte de poids durant la période d’incubation entière. Tous ces œufs ont éclos de 36 à 60 heures après le bêchage, pour une période d’incubation totale d’environ 28 jours (Tableau 2).

L’étude avec les calopsittes a montré une perte de poids des œufs de 9,6 % du poids initial à la ponte au cours des 15 premiers jours d’incubation, ces œufs bêchant à 16 jours et éclosant à 18 jours (Cutler et Abbott, 1986). Stoodley (1983, 1984) rapporte une éclosion optimale chez les amazones et les piones avec une perte de poids de 16 %.

Il semble donc que diverses pertes de poids fractionnelles conduisant à une éclosion réussie se produisent au sein des espèces, et que la valeur moyenne pour chaque espèce se situe approximativement entre 12 et 16 %.

Tableau 2.
Périodes d’incubation des psittacidés élevés à l’Institut Hagen de recherche en aviculture

EspècesJours
Ara bleu28
Ara vert27
Cacatoès à huppe orange28
Cacatoès à huppe jaune28
Cacatoès des Moluques29
Cacatoès blanc28
Amazone à front jaune28
Amazone à face jaune28

Environ deux à trois jours avant le bêchage, la chambre d’air s’étend progressivement d’un côté de l’œuf. Le bêchage coïncide généralement avec la première respiration, c’est-à-dire le remplissage des poumons et des sacs aériens et les premiers mouvements respiratoires. L’espace, ou la chambre d’air, accueille le volume accru de l’embryon à mesure que l’inflation des poumons se produit. Chez le poulet, ce mouvement projeté dans la chambre d’air se poursuit pendant environ neuf heures, au cours desquelles la tension en O2 dans la chambre d’air diminue et la tension en CO2 augmente précipitamment, ce qui semble déclencher le bêchage (Visschedijk, 1968).

Une fois que les œufs sont percés, ils doivent être placés dans un éclosoir maintenu à une température légèrement plus basse d’environ 1 °C de moins (2 °F) et à une humidité beaucoup plus élevée que dans l’incubateur. Carpenter et collab. (1987) font éclore des œufs d’aigle à une température sèche de 36,9 °C et mouillée de plus de 32,2 °C, et à une humidité relative de 71 % (« aussi humide que possible »). Nous avons également constaté un taux d’éclosion maximal lorsque l’éclosoir a une humidité relative supérieure à 80 % (température mouillée d’environ 32-33,25 °C, sèche de 36,5 °C). Certains fabricants d’incubateurs conçoivent des éclosoirs séparés, mais ce sont des appareils relativement coûteux, difficiles à nettoyer et qui ne peuvent pas atteindre le taux d’humidité élevé nécessaire pour faire éclore certains types d’œufs avec un succès maximal.

HARI a créé un éclosoir/couveuse à air immobile composé d’un aquarium placé dans un bain d’eau, chauffé par un chauffe-eau submersible, le tout entouré d’un enclos en plastique transparent. En utilisant cette configuration (voir l’Annexe 2 pour les numéros d’articles), nous sommes en mesure d’obtenir un éclosoir à haute humidité et à température contrôlée, que nous utilisons également comme couveuse.

Pour installer l’éclosoir, il faut placer le chauffe-eau horizontalement dans le bassin et passer le cordon entre les deux sections, placer les deux aquariums dans le bassin, remplir ce dernier d’eau tiède jusqu’à environ 6 ou 7 cm, ajouter une tasse de sel à l’eau (ceci réduit considérablement la croissance de micro-organismes pathogènes dans l’eau du bassin), placer une petite serviette sur l’ouverture supérieure du bassin et quelques essuie-tout dans les aquariums. Après avoir laissé le chauffe-eau s’acclimater à la température de l’eau, le brancher et augmenter progressivement la température jusqu’à ce que le voyant s’allume. À l’aide d’un thermomètre précis, continuer d’augmenter la température par petits incréments jusqu’à ce que l’eau dans le bassin atteigne 36-37,5 °C (97-100 °F) pour que l’intérieur des aquariums atteigne 35-36,5 °C (96-98 °F). Il faut faire ceci plusieurs jours avant qu’un œuf soit prêt à bêcher. L’eau évaporée doit être remplacée, sinon le chauffe-eau sera exposé à l’air et son boîtier en verre pourrait exploser. Nettoyer l’ensemble du bassin au besoin, environ toutes les trois à quatre semaines. Placer l’œuf horizontalement, la marque du bêchage vers le haut, sur l’essuie-tout sec à l’intérieur de l’aquarium. La plupart des œufs éclosent à partir du premier bêchage après environ deux ou trois jours. Après trois jours, il faut mirer l’œuf pour voir si le poussin est collé aux membranes et nécessite de l’aide.

HARI atteint maintenant un taux d’éclosion de plus de 95 % à partir des œufs bêchés en utilisant cette configuration. Auparavant, lorsque HARI utilisait le plateau d’éclosion dans l’incubateur, le taux d’éclosion n’était que d’environ 50 % à partir des œufs bêchés. Les pertes ont compris six œufs d’amazone et de cacatoès.

Cette configuration peut également être utilisée comme couveuse pour les 10 à 14 premiers jours de la vie d’un poussin. Le cas échéant, il faut retirer la serviette du dessus et abaisser la température de quelques degrés. Les aquariums peuvent être retirés et nettoyés tous les quelques jours, tandis que les essuie-tout peuvent être changés à chaque nourrissage. Chez HARI, on utilise des copeaux de bois à partir de deux semaines d’âge, environ au même moment où les bébés sont retirés de la couveuse et placés dans une pièce chaude.

Des chercheurs de l’Université de Californie, à Davis, placent les œufs en incubation dans un appareil maintenu à une température d’éclosion de 36,9 °C et à une humidité relative de 67 % (Cutler et Abbott, 1986). Une éclosabilité de 81 % des œufs de calopsitte féconds a été obtenue par Cutler et Abbott (1986) en utilisant ces variables, ainsi que les températures d’incubation et le taux d’humidité précédemment mentionnés.

Larue et Hoffman (1981) positionnent les œufs de grue dans l’éclosoir pour qu’ils soient maintenus fermement, afin de permettre au poussin de tourner dans la coquille sans faire rouler l’œuf.

Un poussin fraîchement éclos peut encore être attaché à l’allantoïde par de minces vaisseaux sanguins qui ne devraient plus contenir de sang et qui sécheront et tomberont rapidement.

La température de la pièce où se trouve l’incubateur doit être contrôlée de sorte qu’elle aide à établir des conditions adéquates pour les œufs plutôt que de compliquer la tâche. La température ambiante doit être maintenue idéalement entre 24 et 26 °C (75-80 °F) avec une humidité relative entre 60 et 70 %. Les radiateurs de l’incubateur qui sont fréquemment allumés ont un effet asséchant et activent les humidificateurs, lesquels ont un effet refroidissant. Un système aggrave l’autre, créant ainsi de mauvaises conditions d’incubation, c’est pourquoi leur utilisation doit être minimisée en maintenant des conditions stables dans la pièce.

La température ambiante ne doit pas être trop élevée, sinon il y a des risques de surchauffe et de mortalité chez les embryons. Certaines pièces bénéficient naturellement de conditions idéales d’humidité toute l’année, mais dans de nombreuses situations, il faut ajouter ou retirer l’humidité dans l’air. Les humidificateurs sont particulièrement importants pendant les périodes sèches, comme en hiver, et les déshumidificateurs pendant la saison estivale chaude et humide. Là où le climat est souvent chaud et humide, un incubateur doté de réglages de minimum et de maximum de température et d’humidité peut être plus sûr à utiliser.

De faibles fécondité et éclosabilité peuvent être dues à plusieurs facteurs, notamment une mauvaise nutrition des parents, un mauvais stock parental (oiseaux âgés ou infirmes), la consanguinité, l’infection de l’œuf et des conditions d’incubation inadéquates (Flammer, 1984). Une température d’incubation ou une humidité trop basse ou trop élevée peut entraîner une éclosion tardive ou précoce de poussins faibles présentant des sacs vitellins non rétractés ou la mort de poussins restés collés aux membranes ou noyés dans un excès de liquide. Une étude portant sur 1 200 œufs de perruche ondulée n’ayant pas réussi à éclore a révélé que 73,3 % des œufs étaient infertiles ou clairs, 14,8 % des oisillons étaient morts dans leur coquille principalement en raison d’infections, mais aussi de malpositions, 11,1 % en raison d’une mort précoce de l’embryon due à une rupture du jaune, à des infections ou sans cause spécifique, et environ 1 % en raison de coquilles déformées ou de l’absence de jaune (Baker, 1988). Les staphylocoques étaient les bactéries les plus couramment trouvées dans les œufs infectés, suivies des streptocoques, d’E. coli, de Corynebacterium et de Pseudomonas, dans cet ordre (Baker, 1988). Cette étude souligne l’importance de l’assainissement des œufs pour obtenir une éclosabilité maximale.

Sur 133 nécropsies d’embryons n’ayant pas réussi à éclore ou de poussins n’ayant pas survécu au cours du premier mois au zoo de New York, 52 présentaient des lésions évoquant une carence nutritionnelle (Dolensek et collab., 1979). Cette étude a révélé que les poussins qui n’avaient pas réussi à percer leur coquille correctement avaient le plus couramment une myopathie des muscles structuraux (musculus complexus). Les muscles des nouveau-nés étaient hypertrophiés en raison d’un œdème, d’hémorragies et de nécroses évoquant une carence en vitamine E et en sélénium (Dolensek et collab., 1979).

L’importance des suppléments de vitamines dans l’alimentation à base de graines a été démontrée par Roudybush (1984), qui a constaté une éclosabilité de 68 % chez les calopsittes nourries d’aliments enrichis en vitamines, tandis que seulement 20 % des œufs fertiles ont éclos avec une alimentation non enrichie. L’alimentation était un mélange de graines standards pour calopsittes (parts calculées par poids : 6 parts de millet, 2 parts de graines pour serins, 1 part chacune de graines de tournesol, de graines de carthame et d’avoine décortiquée), auquel 10 % de millet décortiqué a été ajouté. Le groupe d’oiseaux supplémenté recevait les vitamines enrobées sur le millet décortiqué.

Il est donc important d’avoir une bonne alimentation en place qui fournit tous les nutriments nécessaires à une poule pondeuse. La teneur en calcium dans l’alimentation est particulièrement importante pour la ponte multiple et la production maximale d’œufs, car les coquilles d’œufs sont principalement composées de carbonate de calcium. L’importance de l’homéostasie du calcium est également démontrée par son rôle essentiel dans la contraction des muscles structuraux pendant le processus d’éclosion (George, 1978). La plupart des granulés pour l’élevage contiennent un niveau adéquat de ces nutriments, mais si des alimentations à base de graines ou de légumineuses sont données, un supplément de vitamines et de minéraux formulé pour en combler les carences doit également être administré quotidiennement. Mélanger des granulés avec des graines ne fournira pas une alimentation complète aux oiseaux qui ne sélectionnent que leurs graines préférées et écrasent simplement les granulés ou les laissent de côté.

Un poussin qui a commencé à bêcher, mais qui ne se tourne pas peut être sauvé avec une assistance délicate, mais risquée. Cela se produit généralement lorsque l’humidité d’incubation est trop basse, ce qui entraîne une perte excessive d’eau et un manque de lubrification des membranes entourant le poussin. Il ne faut pas vaporiser directement la coquille de l’œuf, car cela peut noyer l’embryon ou retirer davantage d’humidité de l’œuf, selon la température de ce dernier et de l’eau.

Seulement si, après trois jours d’efforts pour casser la coquille, le poussin n’a pas progressé dans sa rotation, on peut envisager de l’aider avec précaution. Retirer la coquille au-dessus de la ligne de la chambre à air avec une paire de pincettes et humidifier légèrement la membrane qui recouvre le poussin avec une fine brume d’eau stérile distillée tiède, de solution saline ou de soluté lactate de Ringer. Si aucune veine sanguine à l’intérieur de la membrane n’est visible, on peut couper cette dernière et libérer la tête du poussin. Ensuite, on replace l’œuf dans l’incubateur, et on humidifie de temps à autre les membranes qui recouvrent le poussin en espérant que le poussin se libérera de lui-même. La plupart du temps, la mort survient lorsque l’on assiste des poussins qui n’ont pas encore résorbé le sang des vaisseaux dans les membranes de l’œuf. Il semble que la circulation chorio-allantoïdienne reste fonctionnelle jusqu’à peu de temps avant l’éclosion et persiste même lorsque la résorption du jaune est complète et que les embryons pépient (Bucher et Barnhart, 1984). Par conséquent, il est difficile de juger du bon moment pour assister un œuf, il vaut donc mieux attendre que de risquer de voir un poussin mourir au bout de son sang entre ses mains.

Certains des oiseaux que HARI a essayé d’aider avaient des sacs vitellins non résorbés. Ces œufs étaient parfois d’abord incubés par les parents, qui n’ont peut-être pas maintenu une température suffisamment chaude, ralentissant ainsi le développement des œufs, ou il s’agissait d’œufs d’amazone et d’ara qui n’avaient peut-être pas perdu suffisamment d’eau pendant l’incubation. Si on remarque un sac vitellin non résorbé, il faut arrêter immédiatement de rompre la coquille et replacer l’œuf dans l’incubateur. Avec de la chance, le poussin se libérera une fois que le sac vitellin aura été absorbé. Pour accélérer le séchage et prévenir les infections, appliquer de l’iodophore dilué sur un ombilic brut ou un sac vitellin non rétracté.

Tenter d’aider un œuf en train d’éclore peut être très frustrant, la plupart du temps, les cas se soldant par la mort du poussin. Tous les efforts doivent être déployés pour maintenir des conditions d’incubation adéquates afin que les œufs puissent éclore naturellement.

Les meilleurs résultats en matière d’incubation artificielle des œufs d’oiseau sont obtenus grâce à la collecte méticuleuse et à la préparation d’œufs propres, ainsi qu’à l’utilisation d’un incubateur moderne à circulation d’air forcé avec une rotation automatique des œufs et des commandes de température à semi-conducteurs fiables et stables. De nombreux nouveaux modèles d’incubateurs à petite échelle sont désormais disponibles (Annexe 2). Certains, dotés de fonctionnalités avancées, sont assez coûteux, mais faire éclore quelques précieux poussins de perroquet de plus peut compenser le coût supplémentaire.

L’incubation artificielle peut être frustrante; elle peut être à la fois un art et une science. Cependant, les échecs ainsi que les réussites fournissent de l’expérience et des renseignements sur chaque configuration particulière, et des mesures correctives peuvent alors être prises. Malheureusement, certains éleveurs fonctionnent selon un système d’essais et d’erreurs, attendant de voir si leurs œufs éclosent dans les conditions qu’ils ont mises en place et ne modifiant les conditions qu’en fonction de la manière dont les œufs sont morts. Mesurer le taux de perte de poids des œufs et le comparer aux plages acceptées peut indiquer si des modifications de l’humidité sont nécessaires avant que l’œuf ne soit perdu.

Les températures d’incubation optimales pour les œufs d’oiseau nidicole dans les incubateurs à circulation d’air forcé semblent se situer entre 36,9 et 37,5 °C (98,5-99,5 °F). La perte de poids fractionnaire moyenne totale (le pourcentage du poids initial de l’œuf perdu) (fn) pour la plupart des espèces nidicoles se situe dans la fourchette de 12 à 16 %, avec une perte de 10 à 14 % de l’œuf fraîchement pondu au bêchage. Le fn optimal pour chaque espèce individuelle peut se situer à l’une ou l’autre extrémité de ces plages. Il semble que le taux d’humidité relative de l’incubateur nécessaire pour obtenir une éclosion maximale chez certaines espèces soit plus élevé que ce qui a été précédemment documenté. Des études scientifiques plus contrôlées sont nécessaires pour comparer l’humidité relative de l’incubateur, la perte de poids de l’œuf et l’éclosabilité.

Une fois les œufs bêchés, ils doivent être transférés dans un éclosoir ayant une humidité beaucoup plus élevée et une température légèrement plus basse que l’incubateur. L’éclosion prend environ deux jours, puis commence la tâche laborieuse de nourrir un poussin nidicole aveugle et sans défense.

Mark Hagen, M. Sc. (agriculture)
Directeur de recherche

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Annexe 1
Périodes d’incubation et perte de poids de l’œuf jusqu’au bêchage pour une éclosion réussie.
Ara bleu (n=6)
EspècePoids presque frais (g)Perte de poids jusqu’au bêchage (g)Jours de perte de poidsJours jusqu’au bêchage% de perte jusqu’au bêchage
BGM A 331,4028,32202612,8%
BGM A 430,0427,64162613,0%
BGM C 136,6733,50212610,7%
BGM D 331,4527,43232614,4%
BGM D 728,0625,84142614,7%
BGM E 132,3830,03162611,6%
Moyenne 12,9%

Amazone à front jaune (n=8)
EspècePoids presque frais (g)Perte de poids jusqu’au bêchage (g)Jours de perte de poidsJours jusqu’au bêchage% de perte jusqu’au bêchage
DYA A 120,3618,12232612,4%
DYA A 320,1718,41222610,3%
DYA A 419,5216,62222617,6%
DYA A 1219,9018,15162614,3%
DYA A 1319,4317,44192614,4%
DYA A 1816,4014,86192612,8%
DYA B 919,3317,33192614,2%
DYA B 1021,8219,91192612,0%
Moyenne 13.4%

Cacatoès des Moluques (n=4)
EspècePoids presque frais (g)Perte de poids jusqu’au bêchage (g)Jours de perte de poidsJours jusqu’au bêchage% de perte jusqu’au bêchage
MLC B 531,1431,3827278,1%
MLC B 630,7228,6522268,2%
MLC B 729,4826,5526269,9%
MLC D 426,2324,06192611,3%
Moyenne 9,4%

Cacatoès à huppe jaune (n=18)
EspècePoids presque frais (g)Perte de poids jusqu’au bêchage (g)Jours de perte de poidsJours jusqu’au bêchage% de perte jusqu’au bêchage
MSC A 524,5121,97262610,4%
MSC A 626,7124,4623269,5%
MSC A 727,2223,68262613,0%
MSC A 1326,2523,25262611,4%
MSC A 1426,0223,02262611,5%
MSC B 424,0921,7726269,6%
MSC B 523,1521,3125268,3%
MSC B 722,0820,9215269,1%
MSC B 821,0219,9114268,1%
MSC B 924,0222,7422266,3%
MSC B 1223,9721,9724269,0%
MSC B 1321,2619,4726268,4%
MSC B 1425,1822,9626268,8%
MSC B 1521,3319,9820268,2%
MSC B 1623,5521,66182611,6%
MSC B 2024,2922,2124269,3%
MSC B 2223,6421,25232611,4%
MSC C 724,0521,70252610,2%
Moyenne 9,7%

Annexe 2

Incubateurs de petite taille
Balances précises
Adresses des distributeurs

Incubateurs :

Tous ces modèles sont des incubateurs à circulation d’air forcé. Certaines des appareils de type armoire ont des plateaux d’éclosion au bas de l’incubateur, mais ceux-ci peuvent ne pas fournir l’environnement adéquat pour obtenir une éclosabilité maximale. La plupart des appareils fabriqués à l’étranger fonctionnent en 220 V, mais peuvent être branchés par un électricien. Importer des appareils nécessite plus de paperasse et prend plusieurs mois, car ils sont expédiés par voie maritime.

Format :
  • Fabricant (Distributeur)
  • Modèle : dôme pour comptoir ou de type armoire, rotation manuelle ou automatique, contrôle de la température par disque thermique ou à semi-conducteurs, contrôle automatique de l’humidité et/ou du refroidissement, grille, rouleaux d’œufs ou supports de plateau, capacité maximale pour des œufs de 3 à 3,5 cm de diamètre (appelés de taille faisan, similaire à la taille moyenne d’un œuf de perroquet)
  • Coût

A.B. Incubators Ltd.

  • A.B. Newlife 25 MkII : Dôme, commande transistorisée automatique, humidité automatique, 3 petits plateaux, 25 œufs, 855 $ CA.
  • A.B. Newlife 75 MkII : Dôme, commande transistorisée automatique, humidité automatique, 3 plateaux moyens, 75 œufs, 1 000 $ CA.
  • A.B. Multilife 290 : Armoire, commande transistorisée automatique, humidité automatique, 3 grands plateaux, 290 œufs, 2 740 $ CA.

Entreprise fondée en 1986 pour fabriquer et mettre à jour les conceptions produites par le Dr Anderson-Brown. De bonne qualité, mais coûteuse à importer. Les plateaux/berceaux pour œufs sont offerts en quatre tailles différentes pouvant être mélangées, ce qui permet d’incuber la plupart des tailles d’œufs en même temps. Ils produisent un « Humidistat » qui ajoute automatiquement de l’eau sur un tampon absorbant lorsque l’humidité doit être augmentée (notez que l’humidité ne peut pas être réduite sous la température ambiante). L’« Humidistat » peut s’acheter séparément et être ajouté à n’importe quel petit incubateur.

Incubateur professionnel ARA

  • Incubateur professionnel ARA : Capacité d’œufs de 70 œufs d’amazone ou 50 d’ara, comptoir, rotation automatique, commande transistorisée automatique de température, plateau pour œufs, 2 100 $ US (excluant les taxes locales et la livraison).

BRINSEA PRODUCTS INC.

  • Octagon 20 : Capacité de 20 à 40 œufs, comptoir, rotation automatique, commande transistorisée automatique de température, plateau pour œufs, 283 $ US.
  • Octagon 100 : Capacité de 100 à 280 œufs, comptoir, rotation automatique, commande transistorisée automatique de température, plateau pour œufs, 1 096 $ US.
  • Module d’humidité automatique, 384 $, les prix incluent la livraison.

Curfew Incubators

  • Modèle 236 : Comptoir, commande transistorisée automatique, rouleaux pour œufs, 50 œufs, environ 600 $ CA.
  • Modèle RX-200 : Armoire, température et humidité automatiques, commande transistorisée, rouleaux, chauffage de rechange, alarme, 110 V, 120 œufs, environ 1 800 $ CA.
  • Modèle RX 201 : Armoire, commande transistorisée automatique de température, rouleaux pour œufs, 40 œufs, environ 900 $ CA.

L’une des plus anciennes entreprises de fabrication d’incubateurs au monde, en activité depuis 1896. Leurs modèles en dôme sont à air immobile. Leurs incubateurs en armoire semblent avoir un prix raisonnable et comprendre toutes les fonctionnalités importantes, ce qui en fait un excellent rapport qualité-prix. HARI utilise désormais le modèle RX-200, avec un taux d’éclosion de 95 % pour les œufs fertiles.

G.Q.F. Manufacturing Co. (Berry Hill Ltd.)

  • 1202 Sportsman : Armoire, automatique, disques, 3 grands plateaux, 375 œufs, 280 $ US.

Incubateur économique en armoire utilisé par certains grands éleveurs américains prospères. Fabriqué en bois, il offre une bonne isolation, mais est difficile à nettoyer. La fumigation, qui peut être trop dangereuse pour l’éleveur amateur, est l’un des seuls moyens de pénétrer les pores du bois et de le désinfecter. Il serait peut-être judicieux d’installer un contrôle précis de la température à semi-conducteurs (par exemple, celui fabriqué par Humidaire C.) pour remplacer le thermostat à disque.

Grumbach (Swan Creek Supply)

  • 8014-Compact S72 : Armoire, commande transistorisée automatique, humidité automatique, 2 plateaux, 84 œufs, 1 260 $US.
  • 8013-BSS 120 : Armoire, commande transistorisée automatique, humidité automatique, 3 plateaux, 144 œufs, 1 839 $ US.
  • 8203-BSS 250 : Armoire, commande transistorisée automatique, humidité automatique, 6 plateaux, 288 œufs, 2 440 $ US.

Fabriqués en Allemagne et destinés à devenir des appareils très populaires en Amérique en raison de leur excellente qualité. Ces incubateurs hautement précis sont équipés d’un dispositif spécial de rotation pour une rotation douce, lente et sûre des œufs. Le mécanisme de rotation est réglable pour toutes les tailles d’œufs, le degré de rotation et le nombre de rotations. Toutes les surfaces de la chambre d’incubation, revêtues de polyvinyle métallique, peuvent être facilement désinfectées, à l’exception du compartiment à eau pour la source d’humidité. Des instruments numériques faciles à lire sont disponibles en option. Ce sont des appareils plutôt coûteux.

Rolf C. Hagen inc. (Détaillant de produits pour animaux de compagnie)

  • Incubateur Hagen : Comprend un chauffe-eau submersible Thermal Compact de 150 W pour aquariums (A-706), bac transparent Critter Pen (H-302), deux petits aquariums de 9,5 L (2,5 gal US) (A-1320), prix suggéré de 108 $.

Un système peu coûteux et facile à nettoyer permettant de fournir de la chaleur humide aux œufs en incubation ou servant de couveuse (voir le texte pour une explication de leur utilisation).

Humidaire Co. (Berry Hill Ltd.)

  • Mod. 20 : Armoire, commande transistorisée automatique, 2 plateaux, 76 œufs, 640 $ US.
  • Mod. 21 : Armoire, commande transistorisée automatique, 2 grands plateaux, 170 œufs, 861 $ US.
  • Mod. 50 : Type baril, commande transistorisée automatique, 3 grands plateaux, 540 œufs, 1 714 $ US.

Incubateurs plutôt coûteux, constitués d’armoires en séquoia. Humidaire affirme que les parois intérieures en bois sont scellées pour réduire le transfert d’humidité et résister aux bactéries. Les cadres des plateaux sont en bois et munis de grillages, et les œufs sont placés dans des grillages en forme de V. Il est conseillé d’opter pour les modèles 20 et 21 avec la commande transistorisée de température à semi-conducteurs, option du fabricant américain. Berry Hill vend ces modèles avec cette excellente commande de température déjà ajoutée. Un grand éleveur américain n’a pas obtenu de bons résultats avec son incubateur de type baril et ne l’utilise plus. Humidaire est en activité depuis 1931 et fournit son équipement à une longue liste de compagnies qui, selon l’entreprise, l’utilisent.

Kuhl Corporation

  • TPT – 120 : Dôme, automatique, double disque, 4 plateaux, 184 œufs, 412 $ US.
  • AT-600 : Armoire, automatique, double disque, 20 plateaux, 920 œufs, 1 344 $ US.

Son système de plateaux en plastique permet un positionnement sécuritaire des œufs et une rotation complète. Tout comme avec les incubateurs A.B. Incubators, les plateaux à œufs Kuhl sont offerts en tailles variées, ce qui permet de placer différentes tailles d’œufs de perroquet dans le même incubateur. Les plateaux recommandés pour les éleveurs de perroquets seraient le WAS-30 pour les gros œufs, par exemple ceux d’aras, le PBT-46 pour la plupart des œufs, par exemple ceux d’amazones et de cacatoès, et le Q-80 pour les œufs plus petits comme ceux de conures et de piones. Ces appareils sont mieux isolés que ceux de Marsh Farms. Ils ont un bon rapport qualité-prix compte tenu du grand nombre d’œufs de tailles variées qu’ils peuvent contenir.

Lyon Electric Company, Inc. {auparavant Marsh Farms} (Berry Hill Ltd.)

  • Roll-X2 : Dôme, commande transistorisée automatique pendant 1 heure, 1 grille, 109 œufs, 337 $ US.
  • Profi-I : Meuble, commande transistorisée automatique pendant 1 heure, 7 plateaux, 322 œufs, 995 $ US.

Appareils américains populaires, désormais équipés d’un contrôle de température plus précis et fiable qu’auparavant. Il subsiste cependant des préoccupations concernant le système de rotation sur grille, qui nécessite une grille séparée et plutôt coûteuse pour différentes tailles d’œufs. Les appareils ne sont pas bien isolés et un refroidissement par rayonnement des œufs peut se produire si la température ambiante est trop basse. Si on achète un Roll-X, ne pas opter pour un ancien modèle, car la commande de température à disque thermique est trop imprécise pour les œufs de perroquet. Cependant, Evans (1988) a constaté que son Roll-X avait des zones particulièrement chaudes, même avec les commandes transistorisées de température à semi-conducteurs. Les vibrations excessives sont également un sujet de préoccupation, mais nombre de ces appareils parviennent à faire éclore des œufs avec succès.

Masalles Comercial, s.a.

  • Mod. 25 : Meuble, commande transistorisée automatique, 3 grands plateaux, 364 œufs, approx. 900 $ US.

Il s’agit d’un incubateur bien construit provenant d’Espagne offrant un bon rapport qualité-prix. Cependant, le petit plateau à eau fourni par le fabricant s’assèche rapidement. Nous avons constaté une mauvaise éclosion lorsque nous avons utilisé le plateau d’éclosion dans le bas de l’appareil. Nous avons ensuite mis au point notre propre incubateur Hagen et utilisé le plateau d’éclosion de ce dernier pour garder des plateaux profonds de micro-ondes qui fournissent de l’eau pendant au moins une semaine. Nous utilisons les plateaux à œufs Kuhl qui s’adaptent aux plateaux du Mod. 25. L’appareil est très précis dans sa commande de température et dispose d’un compteur de rotations pour vérifier ces dernières. Il s’agit d’un appareil bien isolé et facile à nettoyer.

PasReformBV

  • C 21 : Meuble, commande transistorisée automatique, humidité et refroidissement automatiques, 2 grands plateaux, 396 œufs, 3 170 $ US.
  • • C 41 : Meuble, commande transistorisée automatique, humidité et refroidissement automatiques, 4 grands plateaux, 792 œufs, 3 380 $ US.

L’une des rares gammes d’incubateurs de petite taille à disposer d’une fonction de refroidissement intégrée et des contrôles de température et d’humidité minimales et maximales. Le meuble bien isolé est facile à nettoyer et les plateaux sont offerts en différentes tailles. La connexion à la ligne d’eau et les alarmes garantissent un fonctionnement continu sans souci. Il s’agit d’un incubateur de luxe fabriqué aux Pays-Bas; d’excellente qualité, mais à un prix élevé. Les éleveurs professionnels vivant dans des climats chauds et/ou humides devraient sérieusement envisager cette gamme.

Stone House Enterprises

  • Humidificateurs « R » 1 et « R » 2 automatiques alimentés à distance par des ventilateurs, 175 $ US.

Ajout à votre incubateur existant. Cet appareil permet d’atteindre des taux d’humidité plus élevés de façon plus uniforme.

Balances électroniques
Format :
  • Fabricant (Distributeur)
  • Modèle : Capacité maximale, lisibilité
  • Prix : $ US.

A&D (Johns Scientific Inc.)

  • EK-1200A : 1 200 g, 0,1 g, 415,00 $ US
  • FX-3200 : 3 100 g, 0,1 g et 0,01 g jusqu’à 600 g, 1 150,00 $ US

Le modèle EK-1200A a une capacité suffisante pour peser même de gros oiseaux, en plus de la précision nécessaire pour peser les œufs et les oisillons. Il est doté d’un grand plateau rectangulaire permettant de positionner les récipients de pesée de manière stable et offre un bon rapport qualité-prix.

Digital Scale (Magic Fan)

  • CR 107 : 2 000 g, 1,0 g, 53,00 $ US

Une balance économique avec une capacité répondant à la plupart des besoins des éleveurs, mais pas assez précise pour peser des œufs.

Ohaus (Technical Marketing Associates Ltd.; Cole-Parmer Co.)

  • C305 : 300 g, 0,1 g, 200,00 $ US
  • CT600 : 600 g, 0,1 g, 395,00 $ US
  • CT1200 : 1 200 g, 0,1 g, 495,00 $ US
  • E4000D : 4 000 g, 0,1 g et 0,01 g jusqu’à 400 g, 1 195,00 $ US

Le modèle C305 serait une seconde balance précise pour compléter la balance CR 107 mentionnée ci-dessus. Les plateaux de la série CT sont plutôt petits et plus chers que ceux de la balance A&D similaire mentionnée ci-dessus. Le modèle E4000D est plus précis pour peser les œufs.

Balances de précision
Balance d’humidité, balances analytiques, modèles aviaires/ratites/zoos/vétérinaires : Ohaus, Acculab

Thermométrie et hygrométrie

La compagnie Cole-Parmer Instrument Company distribue une vaste sélection de psychromètres utilisant la méthode du thermomètre mouillé, et des hygromètres numériques munis de sondes pour mesurer l’humidité, ainsi que de dispositifs numériques de contrôle de la température.
Le dispositif numérique Cole-Parmer comprend une alarme de température élevée ou basse et une bonne précision de + 0,2 °C (article N-08355-32, 185,00 $). La compagnie propose aussi des thermomètres en verre très précis, l’article N-08004-44 ayant une plage de 20 à 50 °C + 0,1 °C, convient le mieux aux températures d’incubation (28,70 $ – longueur de 37 cm et hauteur d’immersion de 7,6 cm). Il est important d’immerger le thermomètre jusqu’à la hauteur d’immersion indiquée pour obtenir des lectures précises.

Adresses des fabricants ou distributeurs
A.B. Incubators Ltd.
40 Old Market Street
Mendlesham, Suffolk
IP14 5SA UK
Berry Hill Ltd.
75 Burwell Road
St.Thomas, Ontario
N5P 3R5
519-631-0480
Brinsea Products Inc
3670 S Hopkins Avenue
Titusville, FL 32780, USA
Phone: (407) 267-7009
Fax: (407) 267-6090
Approvisionne le Canada, les États-Unis, l’Amérique
centrale et l’Amérique du Sud
Brinsea Products Ltd
Station Road
Sandford
N. Somerset BS25 5RA
England
Phone:44 (0) 1934 823039
Fax: 44 (0) 1934 820250
Cette division exporte vers le reste du monde.
Cole-Parmer Instrument Company
7425 North Oak Ave.
Chicago, Illinois
60648
1-800-323-4340
Curfew Incubators
Southminster Rd.
Althorne, Chelmsford
Essex CM 3 6EN
Fax: 01621 742680
Tel: 01621 741923
G.Q.F. Manufacturing Co.
P.O. Box 1552
Savannah, GA
31498 USA
912-236-0651
Grumbach Brutgerate GmbH
c/o Swan Creek Supply
12240 Spencer Rd.
Saginaw, Michigan 48603 USA
517-642-2716
Humidaire Co.
217 West Wayne St.
New Madison, Ohio
45346 USA
513-996-3001
Jackco Company Ltd.
248 Pennsylvania Ave.
Virginia Beach, VA. 23462 USA
804-499-0999
Johns Scientific Inc.
175 Hanson St.
Toronto, Ont.
M4C 1A7
1-800-268-4410
Kuhl Corporation
P.O. Box 26
Flemington, N.J.
08822-0026 USA
201-782-5696
Lyon Electric Company, Inc.
2765 Main Street
Chula Vista, California
92011 USA
619-585-9900
Magic Fan
2173 Lawrence Ave. E.
Scarborough, Ontario
M1P 2P5
416-752-5128
Masalles Comercial, s.a.
Dosrius 38
Barcelona – 35
Spain
PasReformBV
3130 Verona Ave.
Buford, Georgia
30518 USA
404-945-6403
Precision Weighing Balances
“Electronic Wegighing Balances”
Stone House Enterprises
4298 Bishop Lane
Henderson, KY 42420 USA
502-826-6064
Technical Marketing Associates Ltd.
6695 Millcreek Drive, Unit # 1
Mississauga, Ont.
L5N 9Z9
416-826-7752